Vacances danoises

Pour échapper à la brusque montée des températures et à ce putain d'été précoce qui fait ressortir ma dépression saisonnière, j'ai réussi à convaincre Lapin d'aller au Danemark. Et oui, c'est comme ça, je vous crache mon argent à la gueule en déballant mes excès vacanciers, c'est aussi ça Procellus.Normalement, je voulais aller en Suède, mais c'est quand même un peu plus cher (et puis le seul sauna gay de la ville a fermé, alors aucun intérêt). Du coup il a fallu trouver une autre solution à la fois fraîche et économique, et c'est Copenhague qui l'a emporté.

Ceci dit, pas de beaucoup, puisqu'en sortant de l'aéroport, en voulant prendre le métro vers la ville on a failli se retrouver dans le train pour la Suède, ce qui aurait été relativement ballot, faut bien l'avouer. Mais c'est leur faute aussi, les deux sont presque sur le même quai, ça prête à confusion -surtout quand on ne parle pas un mot de danois. Et en plus on a même failli passer les vacances à l'aéroport (Tom Hanks power !) : pour faire nos kékés on a essayé d'acheter les tickets de métro au distributeur, et pour comprendre leur système de zones et de couleurs et de machins, c'est pas bien facile, encore moins quand la machine ne parle même pas anglais.

Comme on est très forts, on a réussi à vaincre leurs traîtres obstacles et leurs pièges grossiers, et à nous Copenhague, sa mère la pute ! On a même pu voir la petite sirène, pas celle de Disney, la vraie, qui ne porte pas de soutif et qui finit transformée en écume, pour montrer à toutes les petites filles que quand on est trop exigeante, ça finit toujours mal.

Le seul petit bémol de ces vacances, c'est que de mémoire de Danois, on n'a jamais vu un mois de mai aussi chaud. Et tout le monde n'a pas arrêté de se réjouir pour nous, "oh mais c'est génial il fait le même temps qu'à Paris ? Vous en avez de la chance ça doit être agréable !". Bande d'åndssvager.