Dead or Alive

Oui je sais, j'en ai déjà parlé là, mais ce film, raaah, c'est énorme ! Je veux dire quoi, l'adaptation d'un jeu de baston dont le principal intérêt réside dans les gros seins qui bougent et les héroïnes court vêtues, ça peut pas être autre chose génialissime ! Imaginez, une heure trente de fantasme hétéro poussé à l'extrême ! Le scénario ? Pas besoin de ça, on a des bonnasses à gros seins ! Les acteurs ? Mais putain vous comprenez rien, c'est des bonnasses à gros seins !
Une mention toute particulière à Ayane (Natassia Malthe), une des plus mauvaises actrices de tous les temps, une horreur à vous donner envie de vous crever les yeux et les tympans pour ne pas avoir à la supporter une seconde de plus. Elle est talonnée de près par Kasumi (Devon Aoki, à droite sur l'affiche), qui a dû prendre des cours de théâtre avec notre Ingrid Chauvin à nous, même qu'elle lui a piqué son jeu de scène: tout au long du film, elle fait la gueule. Quand elle est triste ? Elle fait la gueule. Quand elle est contente ? Elle fait la gueule. Quand elle fait la gueule ? Elle fait la gueule, mais elle le fait mal.
À part ça, les personnages sont quand même bien réussis, surtout Weatherby, le neuneu de service, qui nous offre des petites perles, avec Helena la bimbo :
Donc voilà, ce film est un petit bijou de millionième degré (c'est impossible qu'ils l'aient fait en se prenant au sérieux), avec des scènes pseudo-lesbiennes d'un érotisme torride, qui sont à se pisser dessus. Le plus marrant, c'était de regarder tous les mecs sortir de la séance précédente, le visage grave. Et ce petit vieux au regard lubrique qui a filé aux toilettes où il est resté dix bonnes minutes.