Voyage vers les Enfers (1/3) - Je dirais même plus : (1/3)

La dernière fois qu'on est partis en vacances, avec Lapin, on a pris exemple sur la télé : j'ai fait tourner une mappemonde, et il a mis son doigt dessus au hasard pour l'arrêter. C'est comme ça qu'on s'est retrouvés en plein mois de mars à... Bruxelles. Destination de rêve par excellence, Bruxelles ravira petits et grands. Personnellement, ce que j'ai préféré faire là-bas, ça a été repartir. Le bar de l'hôtel était pas mal non plus, mais il n'y a pas assez d'alcool dans le monde pour éteindre la douleur que provoque la ville.

On a passé cinq jours sur place. Cinq longues journées à regarder par la fenêtre en se demandant si vraiment on ne pourrait pas abréger nos souffrances, et aller directement se trancher la gorge dans les chiottes d'un parking, ça serait moins glauque.

Rien qu'à descendre du Thalys, tu sens que tu vas passer un sale moment : tu te croirais à Gare du Nord, mais en pire. On devait prendre le métro pour aller à notre hôtel (on s'est rendu compte le lendemain qu'on aurait très bien pu y aller en marchant, ils appellent ça une ville, mais on trouve des lieux-dits plus étendus), et ça avait un arrière-goût de RER D aux mauvaises heures, sauf qu'au lieu d'un wagon plein de wesh wesh, on se serait crus à un casting de Confessions Intimes. Dans toute la ville.

Bien sûr, on a fait les trucs à touristes, soit l'Atomium : oooh, un gros shiny; le musée de la bande-dessinée : des planches placardées dans des vitrines à l'infini; la cathédrale Sainte-Gudule (deux qui te tiennent, un qui t'encule); et la Grand-Place, qui pas de bol était en rénovation.

L'instant fort de la semaine : j'imite Lucky Luke, au musée de la BD.

Bref, ce furent des vacances ratées.