I am the Doctor, run for your life.

Doctor Who. La meilleure série du monde de tous les temps de l'univers -en ce moment. Je l'ai découverte grâce à Torchwood, l'autre meilleure série du monde de tous les temps de l'univers. Oui, je suis infidèle, et alors ? Après une première saison assez... curieuse, la série a fini par démarrer, et au bout de la quatrième j'étais complètement accro, au point de trouver Donna attachante, et c'était pas gagné.

Le seul problème de Doctor Who, c'est qu'en ce moment ils font une petite parenthèse d'un an, le temps de changer d'acteur en douceur sans qu'on ne remarque rien. Ca crée un léger manque : trois mois à ne regarder qu'une seule série, jusqu'à en connaître le générique par cœur (au bout de trois mois j'ai appris quatre notes, tout ça grâce au programme intensif du professeur Kawashima, oui ma bonne dame), à en acheter plein de produits dérivés à Londres, comme ce ravissant Dalek animé qui me regarde quand je mange.

Les Daleks, c'est trop des salauds : des espèces d'organismes mutants enfermés dans une carcasse de ferraille, dont l'unique but dans la vie tient en un seul mot, leur slogan : exterminate !, scandé d'une voix métallique insupportable. L'univers de Doctor Who est assez bien résumé par la description que Wikipedia fait des Daleks : "Ils ont la forme d'un gobelet en plastique retourné mais possèdent des armes puissantes". Voilà voilà, une fois qu'on a dit ça, je crois qu'il n'y a pas grand chose à ajouter.

Fan absolu de cette série à mi-chemin entre Chapeau Melon & Bottes de Cuir et... euh... je sais pas, une série de science-fiction qui serait bien, à l'humour so British, je ne pouvais pas ne pas (attention lecteur, cette double négation n'est là que pour te perturber) lui rendre un vibrant hommage, je suis ce genre d'homme.

J'aurais pu me contenter d'un article sur mon blog, et rejoindre tous les groupes Doctor Who/ Torchwood/ David Tennant (Daviiid !) sur Facebook. Mais ça ne suffisait pas. J'ai donc décidé de relooker mon téléphone intégralement aux couleurs de mon héros, un peu comme si j'avais treize ans et que je collais des posters de Tokio Hotel partout sur mes affaires, sauf que là c'est moins la honte.

Et en avant le fond d'écran Doctor Who, et que je t'écume tous les sites du monde pour trouver une bonne sonnerie de ma série chérie. Je suis difficile : il me fallait une sonnerie originale, que je reconnaîtrais entre mille, et qui me replongerait immédiatement dans l'univers Doctor Whoesque que j'aime tant. Au bout d'une semaine de recherches, à télécharger plein de sons, j'ai fini par trouver la sonnerie de mes rêves. Son seul problème, c'est qu'elle est difficile à assumer. Bien sûr, quand je suis en bonne compagnie, je peux m'amuser à faire sonner mon portable jusqu'à m'en faire saigner les oreilles, mais au boulot ou en société (donc surtout au boulot, en fait), je dois absolument penser à le mettre en vibreur, sinon...

Sinon, il se passe ce qui est arrivé aujourd'hui, pendant que je lisais mon Mickey Parade difficilement arraché des mains d'un petit garçon tout pouilleux ou que sais-je, dans la salle d'attente bondée de mon médecin, lieu de recueillement et de silence s'il en est. Je tourne la page. Je sens ma poche qui vibre. Et avant que j'aie pu me rendre compte de ce qui se passait, mon téléphone se met à crier :

Même en ayant habilement troqué mon Nokia monochrome tout pourri contre un iPhone, ça n'est pas encore cette fois que je vais rompre la malédiction du portable honteux.

C'est bien dommage.