Une histoire de mon enfance à faire pleurer dans les chaumières

Parce que je sais que vous m'aimez, comme des fous comme des soldats, comme des hommes que vous n'êtes pas, que vous lisez chacun de mes posts, chacune de mes phrases, chacun de mes mots avec une admiration béate et idolâtrique (et si ça n'est pas le cas, je ne vous aime pas -de toute façon je ne vous aime pas), bénissant le jour où, but ultime de vos pérégrinations ouaibesques, vous êtes tombés sur ce blog, pleurant de bonheur à chaque lecture et relecture;

Parce que je sais également que vous lisez chacune de mes aventures avec une attention qui ferait rêver n'importe quel prof, de la maternelle à la fac, et qu'en ce moment vous avez du mal à dormir, rire, manger, bref, vivre, parce que ça fait un moment que je n'ai rien écrit;

Et parce que je ne suis pas indifférent à la souffrance des fans, je vous vois là, minuscules, tout en bas de la grande montagne de la gloire, à attendre affamés que je vous éjacule mon talent à la gueule, Clara Morganes de la blogosphère, je vais assouvir votre désir, ouvrir mon grand livre et vous transmettre une des histoires qui sont entrées dans la Légende de Procellus, une de ces anecdotes honteuses dont la famille se délecte dès qu'on a le plaisir de se retrouver tous ensemble, "hihihi, c'est comme David quand il était petit, quand il...".

Mais faudra attendre demain (ou après-demain, parce que bon, j'ai pas que ça à foutre non plus).