And in the Darkness bind them
Futur maître d'un monde qui l'ignore, David, du jour où il a abandonné des études qui ne lui apprenaient rien, prépare la révolution depuis son petit appartement à Vincennes. Le problème, c'est qu'à part regarder Austin Powers en boucle, il n'a pas une grande expérience en la matière, et il se rend bien compte qu'il sous-estime peut-être l'ampleur de la tâche. Asservir des milliards d'esprits humains, si inférieurs et faibles, certes l'idée est plaisante, mais ça demande quand même des efforts non négligeables.
Alors, en attendant qu'au détour d'un coin de rue, un Maître du Monde déjà en place le remarque et lui propose de le former à sa succession -et s'il faut coucher pour avoir le job, David n'a pas peur, c'est un sacrifice qu'il est prêt à faire-, il fait contre mauvaise fortune bon coeur. C'est ainsi qu'ayant -brillamment- déjoué les projets machiavéliques de Piñata pour l'entraîner dans ses filet, il va retrouver, à partir de mercredi et avec une joie difficilement dissimulée ses anciens collègues d'Happy Time.
Ben oui, un jour son règne viendra, mais en attendant faut bien manger.