Shrek le Troisième

Dans notre grande série des "films qui étaient bien mais ils ont décidé de les saborder en faisant de la merde avec le troisième opus", après Spider Man, après Pirates des Caraïbes, après Desperate Housewives, aujourd'hui, c'est Shrek qui s'y colle. Il faut supporter les dix premières minutes, super lourdes, où ils nous montrent avec une succession de 250 gags que ouh la la, qu'est-ce que Shrek est pataud, non mais regardez, il en rate pas une, mais vous avez vu comme il est gauche et maladroit, attendez, mais c'est pas possible, regardez ça, c'est vraiment une catastrophe, et vous allez voir, c'est pas tout...! Après on a droit aux gags réchauffés des deux premiers volets, ah ouais, ça c'était marrant, on va le refaire tout pareil, mais curieusement, ça ne prend pas.

Bon bien sûr, c'est pas complètement mauvais, ça ne descend pas aussi bas que Pirates des Caraïbes, il faut leur reconnaître des bonnes trouvailles. Les méchants des contes de fées qui décident de prendre leur revanche, j'adore. Quand Merlin crée l'ambiance, j'ai failli ne pas m'en remettre. Et une mention toute particulière à Blanche Neige, une garce tout comme j'aime.

Mais le problème, c'est que sorti de ces deux ou trois trucs sympatoches, on n'a pas l'impression qu'ils ont vraiment essayé de faire un bon film. C'est dommage, surtout quand on sait qu'ils ont prévu de nous en pondre un nouveau tous les trois ans, ça serait bien qu'ils se remettent à déchirer sa race.

(Et toujours, toujours, toujours, la malédiction du couple bruyant qui s'installe juste à côté, avec la pétasse qui raconte au fur et à mesure qu'elle les comprend les références du film. Die, bitch, die).