Quicky de Nazareth
Après le chocolat en poudre, les céréales pour le petit-déjeuner, les barres céréalées et les yaourts, on pensait qu'ils avaient tout donné, que plus jamais le génie Nesquikien ne viendrait frapper à nos portes. Et un jour ils se réveillent.
Mais... mais on n'avait pas encore fait, ça ?
Et c'est comme ça que, importées directement par Nestlé Israël, après avoir fait le voyage à dos de chameau (vu l'état de la boîte), rompu mille fois la chaîne du froid, après avoir été décongelées puis recongelées, être passées aux mains de pirates assoiffés de chair fraîche (ou ça c'est l'ogre, peut-être) et finalement échouées dans un petit supermarché du vingtième arrondissement, les glaces Nesquik sont arrivées jusqu'à moi.
Et c'est bon.
D'ailleurs je ne suis pas le seul à le penser, y'a qu'à voir comme Quicky la brandit fièrement, sa grosse baguette à faire fondre sous la langue, un psychanalyste se régalerait avec ce packaging. Non mais franchement, vous avez vu ça ? Rien qu'à l'emballage on comprend qu'on va passer un moment gastronomique intense ! C'est même dommage de ne pas parler hébreu, je suis sûr qu'ils disent plein de trucs super alléchants.
Par contre il n'y aura pas de photo de comment c'est sous le papier, comme ça pour vous le rêve reste entier.
Vous saurez juste que malgré son délicieux aspect "j'ai eu trop chaud mais je fais comme si de rien n'était", cette glace raffinée révèle une texture et un goût qui rappellent ceux des meilleurs gâteaux au chocolat surgelés à faire cuire, qui raviront les palais les plus délicats, dont le mien fait partie, parce que non je mange pas que de la merde.
En tout cas, la Terre Promise c'est vraiment l'avenir, je vous le dis moi !