Le jour où la science est allée trop loin

Tous les objets bonshommiformes à la mode en ce moment, j'adore.
Ch'est rigolo, ça sert à rien, ça coûte la peau du cul, mais je craque à chaque fois.

Le Dégraiss'Boy ? Aussitôt repéré dans mon Monoprix, aussitôt acheté.
Depuis, chaque fois que je fais la vaisselle ou que je suis dans la cuisine, en avant les histoires : on se fait la conversation, il me fait rire, je l'aime.

Toute la collection Koziol ? Si j'avais l'argent, moi aussi j'aurais un gondolier en plastique qui tient ma cuiller en bois, ou un guerrier sauvage qui tient mes cure-dents.
Comme ça en plus, le Dégraiss'Boy ne s'ennuierait pas quand je ne suis pas là.

Vraiment, il suffit qu'un objet soit un minimum ludique pour que je me jette dessus.

Mais là, je sais pas...

C'est peut-être que cette fois ils l'ont rendu un peu trop mignon, ou alors parce que c'est juste dégueulasse, mais ça me pose un gros problème moral de volontairement pisser (et plus si affinités) sur un surfeur qui serait suspendu toute la journée dans la cuvette de mes toilettes.

Même s'il est vrai qu'on n'est pas censé le viser, non plus.
Mais quand même, j'aurais du mal à ne pas le faire.
Je suis comme ça, quand je vois une cible, je vise.
C'est mon instinct de chasseur.