La vie, c'est trop d'la balle

Quand j'ai commencé à refaire la déco, chez moi, j'ai grandi un peu.
On profite du nouveau meuble pour faire un peu de ménage, on enlève les jouets Kinder de sur les étagères, pour les remplacer par des objets d'art (heureusement, une notion toute relative), on boit du café à midi, même si ça a mauvais goût, juste pour rester éveillé, on arrête de lire Spirou et Fantasio aux toilettes, à la place, on joue au Sudoku...

Tout ça pour arriver inexorablement à l'âge adulte.
Le moment où il faudra payer les factures, les impôts, avoir des responsabilités, faire des choix.

Alors, quand je me suis rendu compte de ce que ma nouvelle décoration impliquait, j'ai craqué.
Une rechute, si on veut.
Grandir ? Jamais !
A bas la honteuse dictature du temps !

Non seulement, j'ai acheté de la lessive B*nux (tcht-tcht, pas de marques !), pour avoir le jouet qui va avec, et parce que c'est la lessive qu'on utilisait quand j'étais petit et que du coup ça sent bon Goldorak et les Lucioles, mais en plus, j'ai acheté ça :


Le Dégraiss'Boy. Mon nouveau meilleur ami.
On le retourne, on lui appuie sur le ventre, et hop, il donne du liquide vaisselle !
Et je suis content, parce qu'il parait que "ça a vraiment été fait pour [moi] cet objet, les personnes qui achètent du liquide vaisselle n'ayant pas forcément envie qu'il soit distribué par un petit gros souriant."

Eh bien moi, si.

Procellus, ou une vaisselle toujours ludique.