David et la chocolaterie

Hier, je suis descendu pour aller prendre mon courrier. On ne sait jamais, une réponse pour un job, ou un héritage...

Mais non. Pas de lettre.

Dans ma boîte, juste une tablette de chocolat.

En bon paranoïaque, mon premier réflexe a été de penser que les voisins (que je hais, à qui je souhaite du mal, beaucoup de mal) - ou des gosses - avaient déféqué dans un carton et avaient mis ça dans ma boîte, parce qu'ils me détestent, je le sais, je le sens, ils veulent me faire souffrir, je les entends, ils viennent me chercher !
Soit ça, soit un coeur de corbeau.

Donc j'ai jeté un coup d'oeil dans la fente des autres boîtes de l'immeuble, et j'ai vu que tout le monde en avait (des tablettes hein).

Add it all up and it spells duh, j'ai vite compris que c'était une "grande" opération publicitaire de L*ndt.

Une opération que David apprécie beaucoup : c'est quand même plus sympa que la demi-tonne de prospectus qu'on nous impose d'habitude.

Enfin, si David aimait le chocolat noir à 70% de cacao, il apprécierait sûrement.

Là, je ne vais pas me laisser acheter par un chocolat dégueulasse.

Procellus, ou l'incorruptible.