Mes folles nuits
J'ai passé la nuit de vendredi à samedi à faire quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis looooongtemps (non, pas ça, hélas. Ca ne m'est pas arrivé depuis longtemps, aussi, mais non) : j'ai dormi.
Couché presque tôt, et levé plutôt tard.
Je suis un homme neuf, un homme réveillé, un homme aware !
Du coup, pas besoin de vider le tube d'anti-cernes avant de sortir, je ne risque pas de faire peur aux petits enfants dans la rue. Pas besoin de m'injecter de l'aspirine en intraveineuse tellement le manque de sommeil se transforme en mal de tête. Pas besoin de sniffer du café pour essayer de me réveiller.
Bon, en fait si, j'ai eu besoin de faire tout ça, on ne rattrape pas des mois de nuits blanches en une seule fois.
Ou peut-être en hibernant.
J'aurais pu continuer sur ma lancée, et bien dormir aussi cette nuit.
Surtout que c'était bien parti, j'ai passé cinq heures à vider verre de champagne sur verre de champagne (oh, je l'ai pas goûtée cette bouteille là ! Pas de mélanges, je finis mon verre d'abord. Il est plein ? Ok, cul-sec !), j'étais donc bien parti pour cuver tranquille, et qu'on ne me réveille pas avant euh... bah, euh, qu'on ne me réveille pas, quoi.
Mais en fait, rentrer passablement complètement bourré (quand même...) en vélo, à une heure du matin et me manger un ou deux murs, puis être réveillé quelques heures seulement après m'être couché effondré par les voisins qui crient (mais, est-ce que ces gens savent parler à un volume que l'oreille humaine est faite pour supporter ?), ça ne m'a pas aidé.
Bizarrement, ça va, je me sens à peine fatigué, et presque en pleine forme.
Procellus, ou comment dormir, au final, c'est trop grave inutile.