Trop d'études tue

L'année dernière, j'ai dû faire un stage pour la fac, un an au service de psychiatrie d'un hôpital. Mon contact sur place: Annick. A la fin de ma mission, j'étais censé ne plus jamais en entendre parler. Jusqu'à récemment, où j'ai eu ce message sur mon répondeur:

- Allô, David, c’est Annick, de l’hôpital (oh bah oui, merci de préciser, j’en connais tellement, des Annick…). Tout d’abord, j’éspère que tout va bien, et après, je t’appelle parce qu’il y’a eu des cas de tuberculose dans le service, pendant que tu faisais ton stage, alors il faudrait venir pour faire un test intradermique (iiiiiih! pas de piqure sous ma peau!), et une radio des poumons. Mais bon, il n’y a pas à s’inquiéter hein! (oh bah non, c’est certain Annick, la tuberculose, c’est rien du tout!)

Bon, finalement, je suis allé faire mon test à l’hôpital, je me suis donc fait chier une heure dans les transports, à finir à pieds pendant vingt minutes, parce que pendant un an j’ai eu la flemme de chercher quel bus il fallait prendre à la sortie du RER…

Je suis allé dire bonjour au service, où les seules personnes que j’aimais bien n’étaient pas là, alors ça a donné une visite du style :

- Oh bonjour, vous allez bien vous tous? - Ah David, on t'avait pas vu, qu'est-ce que tu fais là? - Bah je viens faire mon test pour la tuberculose... D'ailleurs j'y vais.

Et non, vous ne saurez pas quelle note j'ai eue à mon rapport, mouhahah! Je suis parfois diabolique, mais c'est comme ça.

Arrivé au service, une charmante infirmière m’informe qu’elle va me faire la piqure, précisant bien à quel moment ça va faire mal:

- Alors là, ça ne fait pas mal… Là, voilà, c’est quand le produit passe sous le derme que vous allez déguster. (euh… ta gueule?)

Puis, trace de marqueur vert sur le bras à l’endroit de la piqure, un petit strip-tease en radiologie, et hop, me voilà prêt à rentrer chez moi, tout enrichi de cette expérience nouvelle.

Moi je dis, merci la fac, je vais regretter de ne pas faire de stage cette année.