I am sooo back

J'entends dire ici ou là que Procellus n'écrit plus. Pourquoi ? Comment ? Est-ce que la grippe du cochon nous l'a arraché trop tôt, chienne de vie ?Un mois d'abstinence, la France qui tremble, la météo en est toute déréglée, même Bo, le chien de Barrackûnet d'amour en a perdu l'appétit, tous attendent que David les souille à nouveau de ses talentueux écrits. Mais rassurez-vous, braves gens, nous allons bien. Nous n'avons pas déposé la plume à terre : les fans les plus inconditionnels, ceux qui ont l'immense bonheur de faire partie de mes amis Facebook (pour mon esprit torturé, accepter une friend request équivaut ni plus ni moins à devenir frères de sang) le savent bien : je mets mes statuts à jour avec une régularité... euh, régulière.

Et voilà : j'ai résisté à la mode touitteur, mais facebook a bien failli tuer mon blog, comme les jardiniers tuent leurs patronnes. Non seulement j'avais remplacé les posts par ces deux lignes de statut, mais en plus j'ai passé des heures, des jours, des semaines à jouer à Pet Society, Farmville ou n'importe quelle daube qui me permettait de m'évader de la morne grisaille du quotidien. Mais finalement, j'ai décidé que stop ! Plus jamais, c'est fini, je n'ai pas besoin de facebook, je peux arrêter, donne-moi le courage d’accepter ce que je ne peux pas changer, la force de changer ce qui peut l’être et la sagesse de distinguer l’un de l’autre, toussa toussa !

Bien sûr, j'aurais pu revenir en faisant du Pénélope Jolicoeur, à raconter en un mini paragraphe comment c'est trooop dur mon succès, mes projets et ma vie de couple (haaan, David il est trop fou dans sa tête, il crache même sur Pénélope !), mais pour ça, je vais peut-être attendre d'avoir un succès ou un projet à jeter à la face du monde. Et de toute façon, ça n'était pas assez.

Il fallait plus, du mieux, de l'absolu, du parfait. Je suis donc allé puiser l'inspiration à la source, j'ai bu les saintes paroles de Shy'm, Amélie Nothomb, les Black Eyed Peas, Marc Lévy et tous ces magiciens des mots qui contribuent chaque jour à rendre notre monde un peu plus beau.

Et même si la route fut longue, semée d'embûches, de questions (à quoi servent les autres Pussycat Dolls ? Et pourquoi l'album solo de Nicole n'a-t-il pas marché, si vraiment elles ne servent à rien ?), d'errances, d'erreurs, de crises psychiques, j'ai enfin retrouvé le chemin de la maison.

Vous pouvez respirer, je suis re-là.