Le coming-out au boulot : pourquoi faut pas (3)

Pendant la pause de l'après-midi, pour occuper ce looong dimanche (Japrisot pawah !), je suis allé à la machine à la café, pour essayer de me fondre dans la masse, et de faire comme tous les collègues.
J'ai attendu que plus personne ne regarde, et je me suis pris un chocolat chaud, comme ça après les gens me voient avec mon gobelet, ils pensent que c'est du café et que je suis un gros dur qui boit du pur arabica alors qu'en fait j'aime pas ça.

Après je suis allé sur le trottoir, avec tous les autres (non, je ne bosse pas dans une maison close, quoi que...), pour qu'ils me voient en train de boire.

Et j'ai commencé à discuter avec Cristal, un mec avec qui j'avais bossé une fois, et qui n'avait parlé que de son mec.
Là encore, ça ne loupe pas : Cristal a la possibilité de finir plus tôt, mais il doit  d'abord appeler chaton pour avoir son avis, parce que chaton gna gna gna.
Comme j'ai fini mon chocolat et que sa conversation téléphonique ne m'intéresse pas, je retourne à mon poste, au moins je suis assis et il y a la télé.

Quand je reviens, le vent commence à tourner.
Tromblon vient me parler : il a vu que j'ai discuté avec Cristal, et il veut savoir ce qu'on s'est dit.
Parce qu'il a l'impression que Cristal lui fait des avances.
...
Je n'entends plus rien, à cause du fou rire dans ma tête. Je le rassure et le renvoie à sa place, va, Tromblon, apaise ton esprit tourmenté, repose-toi, tout va bien se passer.

Et c'est reparti pour un tour d'ennui.
Au cours duquel l'incident s'est produit.

Procellus, ou j'ai appris mes effets devant Lost.