Remind me later

Pourtant, j'ai tout fait, tout, tout, TOUT pour que ça n'arrive jamais, ou alors le plus tard possible, histoire de ne plus avoir à y penser :

- refuser les chemins tracés d'avance et les opportunités qu'on me proposait, comme reprendre la grooosse boîte de papa qu'on se transmet pourtant de père en fils depuis trois générations;

- dire non (NON !) à papy-mamie et leurs bons plans pour être engagé dans l'hôtel où bosse la voisine qui doit être super bien placée pour pistonner, ben ouais, elle est femme de ménage quand même, et puis même que son beau-frère est électricien dans ledit hôtel;

- recommencer un cursus dès que j'arrive à la licence, sans jamais avoir rien vu de la vie en maîtrise, comme ça les études n'ont pas le temps de devenir rébarbatives, et la routine ne vient pas nous tuer.

Mais on a beau essayer d'y échapper, d'acheter plein de chaussures pour être plus rapide, apparemment la vraie vie nous rattrape toujours.
Et quand elle vous chope, elle est grave vénère d'avoir eu à courir, alors elle se venge, sans savoir que la rancune est mauvaise conseillère (la conne) et qu'un jour, quand je serai grand et fort et que je m'habillerai chez Capel, je lui ferai pas payer, parce que c'est mal (et aussi parce que je suis en train de condamner la vengeance), mais c'est l'intention qui compte.
 
Les années gâchées, les responsabilités et les études inutiles (si si, quand même un peu), in your face petit padawan.

Welcome to the real world

Procellus, ou la recherche d'emploi. Et fissa.