Boulet ? Boulet, es-tu là ?
Ce matin, à 8h15, on sonne chez moi. Comme j’étais réveillé et prêt à tout, j’ouvre.Sur le pas de ma porte, deux hommes. “Yay”, me dis-je. “Deux hommes pour moi tout seul, et au quasi réveil!”. Sauf qu’en ouvrant un peu plus les yeux, je remarque qu’on dirait un peu Laurel et Hardy. Je déchante. Surtout qu’ils attaquent la conversation par un sympathique:
(Pardon l’homme, tu sonne à ma porte avant 8h30, et tu appelles ça une erreur? Je demande à en savoir plus, maintenant que j’ai ouvert, j’exige de savoir pourquoi! Que diable!)
Donc je ne bouge pas. Et il revient à la charge (hé hé, je t’ai eu, tu me parles encore, et je n’ai pas encore dit un mot. Tous mes midichloriens sont donc en effervescence, pour te plier à ma volonté):
(Réfléchissons vite fait. On est au troisième étage. S’il me pose la question, c’est que 1) il ne sait pas compter jusqu’à trois et il s’est planté en appuyant sur le bouton de l’ascenseur, ou 2) il est venu par les escaliers et n’a pas réussi à tenir son attention durant trois étages. Quoi qu’il en soit, on semble mal partis. Mais restons courtois).
(Oula! Donc on en est là? Exprime toi mieux crétin!)
Là, le petit gros se tourne vers le grand maigre, et lui montre un papier:
(Donc, si vous voulez aller au troisème GAUCHE, peut être que ça serait bien de sonner chez lui non?)
Ca a égayé ma journée ce réveil.