Victory shall be mine !

Toute la nuit il a fait chier, avec son petit bziiiiiiiiiiiii à mes oreilles. J'ai fini par l'oublier et par m'endormir, en me disant qu'en me cachant sous la couette, il ne pourrait pas me trouver. Une fois, ma belle-mère m'a dit que ce qui les attire, c'est le CO2 qu'on expire, mais je ne me voyais pas retenir ma respiration toute la nuit, je ne suis pas Jacques Mayol.
En faisant sortir le moins de peau possible, il semblerait que les dégâts n'aient été que très limités. Pas de pertes humaines. J'ai cru à une trêve, ou bien qu'il avait compris et était parti.

Et tout d'un coup, il était là, devant moi, sur mon mur.
"Ha ha mon gaillard, c'est la guerre que tu veux? Tu vas voir!".
Hop hop, ni une ni deux, treillis rangers, j'attrape une chaussette qui traînait par là, et tschrrrrlak, je lui éclate sa petite gueule de moustique.

D'après la trace de sang qu'il y'a sur le mur blanc, il l'avait quand même bien mérité. Mais je pense que je vais la laisser là, bien en évidence, au cas où d'autres insectes auraient la mauvaise idée de venir.