De l'inconvénient d'avoir des gènes de Bisounours (3/4)

En entrant dans la pièce où allait se tenir la fête la plus folle de Paris, ma première impression a été que j'étais sûrement en avance, parce qu'en comptant Big Bossette et moi, on était quatre. Ma seconde impression, devant l'étalage de fraises Tagada, de Savane et d'oursons à la guimauve, c'est que j'avais peut-être mal compris, et en fait elle faisait un goûter pour sa fille ?Mais non, c'était bien ça. Oh putain.

Comme on était "peu nombreux", je suis allé lui dire bonjour, et j'ai remis une couche de ma super excuse :

- Oui je me souvenais plus si c'était aujourd'hui...

Et je suis allé me poser dans un coin, en faisant attention de ne pas renverser la bouteille d'Oasis qui traînait là.

Après, Big Bossette est partie : un malicieux collègue l'avait bipée pour "régler un problème à l'autre bout du magasin" (clin d'oeil complice), et pendant ce temps il fallait finir de tout préparer. ??? Euh, les gars, vous savez que c'est elle qui organise la fête, elle a vu les gâteaux, je pense qu'elle se doute de quelque chose, c'est la chef, elle est pas si bête !

Non, en fait il fallait sortir les cadeaux de leurs cachettes (celui-là c'est le mien ! - et voilà, problème réglé), pour qu'elle les trouve à son retour.

Les gens commençaient à arriver, la fête pouvait commencer. Let's rock.