De l'inconvénient d'avoir des gènes de Bisounours (1/4)
Ma dernière semaine à Happy Time, la phrase que j'ai le plus entendue ça a été : "Bon et David, tu viens à mon pot de départ hein !". Comme je partais, Big Bossette n'avait plus aucune raison de rester, et apparemment elle voulait me voir une dernière fois, avant de partir refaire sa vie dans le midi.Donc elle m'a invité quand elle m'a vu le mercredi, le jeudi, le vendredi, re-le vendredi, et le samedi. Ca m'a un peu surpris de voir qu'on était proches à ce point, parce qu'avant son invitation, je crois qu'on ne s'était jamais vraiment adressé la parole.
Mais à chaque fois, je lui ai promis que je viendrais. Allez, Big Bossette, si tu tiens tant que ça à voir David, il fera acte de présence à ta petite sauterie. Regarde, je m'ouvre une veine pour le marquer en lettres de sang sur ce papier, (en fait j'avais un stylo rouge, mais elle y a cru), et je le range contre mon coeur, comme ça je suis sûr de ne pas oublier. Alors maintenant tu peux te relever, et ne reviens plus m'inviter, parce que là tu me pètes les couilles, t'as pas idée.
Et là, plus on s'approchait du jour J, moins j'avais envie d'y aller, tout enivré que j'étais de ma liberté tout fraîche. Non, plus Happy Time, plus jamais ça ! Mais j'étais lié par mon pacte de sang.
On ne se soustrait pas aux pactes de sang.