Le jour d'après

16h30
Comme il a fait beau toute la semaine et qu'il fait de plus en plus chaud, je sors en t-shirt. Je vérifie que cette fois-ci, les roues du vélo sont bien gonflées.

Je fais vingt mètres, pan v'la la pluie !

Au bout d'une demi-heure de vélo sous ce déluge, je suis bien évidemment trempé comme une soupe.

Heureusement, au fur et à mesure de mon avancée, ça se calme.
Et quand j'arrive enfin, il fait beau c'est magique !
J'ai donc réussi à sortir, léger et court vêtu, pendant la seule demi heure où il a plu comme vache qui pisse ?
Mais où s'arrêtera ma chance ?

Comme mes cheveux sont faits de sphaigne*, ils ont emmagasiné plusieurs litres d'eau, qui s'écoule sur mon visage à chaque coup de pédale, et donc je n'y vois rien, et si j'ouvre trop la bouche, je risque de boire la tasse (hein quoi, non je n'exagère pas !).

A peine arrivé, j'enlève tout, désolé, mais je suis trempé et c'est froid.

20h30
C'est chouette, on dirait qu'il ne pleut plus, au moins je vais rentrer au sec, ce soir !

Ah tiens, c'était quoi ça ?
Un éclair.
Oh, encore un ?
Bon, ben j'ai rien dit hein.

22h50
Finalement, ça a l'air de s'être calmé, je vais y aller, entre deux averses, en plus il commence à se faire tard.
Euh attends, qu'est-ce qu'ils disent à la télé ?

Tempête ?
La mairie de Paris déconseille les sorties après 23 heures, ce soir ?

Tant pis, vivons dangereusement.
J'enfile mes fringues mouillées et glaciales, et je pars me suicider à grands coups de mauvais temps.

Procellus, ou si Dame Nature me cherche...

*Non, en fait j'ai des vrais cheveux hein !