I'm only happy when it rains
Je n'aime pas l'été.
Il fait trop chaud, on est réveillés par les piafs qui se mettent à chanter à quatre heures du matin, il fait jour vingt-cinq heures sur vingt-quatre...
En plus, l'été est très méchant : il tue nos petits vieux (bah oui quoi, je n'aime pas les petits vieux, mais c'est pas pour ça que je leur souhaite du mal ! Père Noël, si tu me lis, tu vois comme je suis gentil !), il fait augmenter le prix des cigarettes (amis fumeurs, je pense à vous ! Père Noël...), des tickets de métro (amis pauvres...), et en plus, il donne le cancer.
Je ne suis pas tout à fait sûr, mais il se pourrait bien que l'été viole vos enfants.
Le problème, c'est que j'aurai beau râler tout ce que je sais contre l'été, il ne partira pas. Donc cette année, j'ai décidé de prendre le problème différemment, et de composer avec. Avant qu'il arrive. Comme ça, quand il voudra faire chier avec ses grosses chaleurs, il se trouvera bien dépourvu. Mouahaha !
In your face, été.
J'ai décidé de mettre l'été dans ma poche.
L'été, il fait chaud et on va léger et court vêtu. Il faut donc que je m'arrange pour maximiser le degré de baisabilité de toutes les parties de mon corps qui se trouveront à nu. On va commencer par les bras. Musclons les bras de David !
Pour ça, j'ai acheté des haltères. Enfin, un haltère, pour cause de restriction budgétaire (amis pauvres, je suis avec vous !).
Hop hop, haltères, ça commence à marcher !
Bonjour, biceps nouveau-né ! Je suis ton nouveau propriétaire !
Mais en fait, le vrai ennemi, le cerveau de l'opération, ça n'est pas l'été. C'est le soleil. Et cette année, il est venu en avance.
Et le soleil, il connaît mon point faible.
Je suis allergique.
Dès qu'il cogne trop fort (comme il l'a fait ces derniers jours...), j'ai de jolis boutons sous-cutanés purulents qui me poussent sur le bras. Et pour draguer, ça risque de ne pas le faire.
Non, vraiment, je n'aime pas l'été.