La Galerie de l'évolution

Hier, journée culture : je suis allé voir la Galerie de l'évolution (sans l'exposition sur les rituels amoureux du monde animal, j'avais ma migraine et pas le coeur à ça).

Tout d'abord, je tiens à dire que je préfère, et de loin, voir des animaux morts, dont on a arraché la peau pour la retendre sur une armature en bois, métal ou autre matériau, que de les voir au zoo. Je n'aime pas les zoos.
Si ça ne tenait qu'à moi, dès qu'un animal meurt dans un zoo, il faudrait l'empailler et le laisser là. Personne ne verrait la différence. Mais comme ça n'arrivera jamais, j'aimerais encourager les badauds qui se pressent devant les cages des gorilles à déserter les zoos et à venir voir les cadavres de la galerie de l'évolution. Au moins, c'est éducatif.
Enfin bon. Refermons cette parenthèse.

J'ai découvert un truc fabuleux là-bas. Une fois qu'on a survécu à la montée dans l'ascenseur (bouh la petite cage en verre qui tremblotte pour monter 3 longs étages !), on arrive à la salle des espèces disparues ou en voie d'extinction, dont le dodo est le plus fier représentant. D'ailleurs, tout le monde vient voir ledit dodo. Du coup, ils l'ont mis en dehors de la salle, parce que les chevaux de Prevalski, franchement, tout le monde s'en fout.

Du coup, la salle des espèces disparues ou en voie d'extinction peut devenir un vrai baisodrome. Elle est complètement déserte, car inintéressante au possible. C'est éclairé comme il y'a cent ans, donc quasiment pas. Il faut laisser la porte fermée en permanence. Ladite porte s'ouvre très difficilement et bruyamment, ce qui permet de se rhabiller au cas où quelqu'un entrerait. En plus, il y'a plein de recoins.
D'ailleurs, je crois que le couple qui est entré quand je sortais avait l'intention de tester la baisabilité de l'endroit.

Il faut absolument que je retourne m'instruire, en bonne compagnie cette fois-ci.