Les gens, c'est comme le vin

Et là, le David nouveau est arrivé.

Finies les complaintes incessantes sur "je ne fais rien de ma viiiiiiiiiie" (sur un ton larmoyant, et pas hystérique, même si à l'écrit la distinction n'est pas forcément évidente). J'ai vingt-trois ans (presque vingt-quatre, mais bon...), et encore plein de temps devant moi. Et si en fait non, je n'en ai pas, et que je dois me faire renverser par une voiture demain, ça serait bête de le perdre en lamentations et jérémiades.

Finie la peur de faire des choses : dès demain (ou après-demain, ou la semaine prochaine) je vais me renseigner à la fac sur comment me réinscrire l'année prochaine en maîtrise. Parce que, ne nous leurrons pas, je ne me souviens même pas de l'équivalence de la maîtrise avec la réforme LMD, alors, présenter un concours pour orienter des jeunes vers leur avenir...
Et après m'être renseigné sur la réinscription, j'irai chercher mes diplômes à Jussieu, même si a) c'est loin, Vincennes - Jussieu en vélo ou b) ça me coûtera un ticket de métro. D'ailleurs, au diable l'avarice. Je vais aussi m'acheter le joli meuble confo que j'ai vu et qui ferait très bien chez moi. Enfin, qui ne ferait pas plus mal, et de toutes façons j'aime bien avoir de nouveaux meubles à monter.

Dans la foulée, je vais aussi arrêter de me sentir coupable pour des trucs sur lesquels je n'ai aucune influence. Alors, pour le passé, présent et futur : je vous emmerde, ça n'est / était pas de ma faute. Je ne vous impose pas mes problèmes, ne m'imposez pas les votre, ni vos responsabilités.

Voilà, je vais donc prendre la vie du bon côté, laisser les cons et les problèmes sur le bord du chemin, et leur filer des coups de pied s'ils essaient de s'accrocher.

(Et avec un peu de chance, je verrai encore les choses avec ce bel oeil neuf demain matin. Sur ce, bonne nuit).