Fahrenheit

 J'ai fini le jeu, hier soir. Alors, une fois n'est pas coutume, je vais donner mon avis sur un jeu vidéo. J'adore. C'est génial.
Déjà, pouvoir complètement gérer la scène de sexe, devoir se retenir, accélérer le mouvement, c'est trop fort. En plus, c'est un jeu réaliste. Il n'y a pas besoin d'apporter le joyau de la grotte du bord de mer au vieillard de la montagne pour qu'il nous donne la clé magique qui permettra d'obtenir la trompette des marées et de sauver ainsi la princesse, enlevée par le méchant vizir. Là, pour calmer Lucas (qui est beau en plus !), il faut le faire boire, ou jouer de la guitare... Quand on a tué quelqu'un, il faut décider quoi faire, avant que la police n'arrive...

Le fait qu'il n'y ait pas de bonne ou mauvaise façon de jouer, c'est tout à fait pour moi. Quoi qu'on fasse, le jeu avance, l'histoire change, c'est tout (la première fois, j'ai fini le jeu en condamnant l'humanité à vivre dans les sous terrains et à être dominée par les machines, alors que j'aurais pu faire revenir le beau temps et l'espoir. Mais c'est comme ça, quand on ne sait pas jouer les héros, l'humanité souffre. Trop de responsabilités peut tuer). Donc, pas de difficultés énervantes (pas comme dans Prince of Persia où j'étais bloqué par la guerrière sado-maso), il faut juste se mettre dans la peau d'un quidam possédé par un démon millénaire et qui se transforme du jour au lendemain en meurtrier avec des supers pouvoirs.

Rien que je ne puisse faire.